Non loin de Melmac, Beyla, une main au dessus des yeux, regarde les vignes qui s'étendent à perte de vue. Incommodée par la chaleur, elle enlève sa cape en fourrure en pestant.
" Pffff... Quelle chaleur de gueux ici ! Pas étonnant qu'ils fassent du pinard en quantité, ils doivent tous crever de soif ! D'ailleurs, moi aussi. J'ai même un p'tit creux, tiens ! "
Elle se retourne alors vers le chaman, un sourire goguenard se dessinant sur ses lèvres.
" Biquette, j'te laisse tondre la pelouse... Moi, je vais aller voir si y a moyen de goûter à quelques bricoles locales. "